Les hormones commencent à faire du yoyo pendant quelques années, on commence à vivre une période d’instabilité inconfortable, nous sommes dans la période qui précède la ménopause. Elle provoque divers symptômes plus ou moins marqués selon les personnes. On peut avoir un Cycle irrégulier, une prise de poids, peut-être une sécheresse vaginale ou un mauvais sommeil… Découvrez, les signes à surveiller pendant cette période de périménopause.
Qu’est-ce que la périménopause ou préménopause ?
Cette période de transition vers la ménopause, connue sous le nom de périménopause, se manifeste par une série de changements dans le corps et dans la tête. Certains peuvent être plus au moins désagréables à supporter.
Quels sont les premiers signes de la périménopause ?
Règles irrégulières : la première étape
Les premiers signes viennent avec des règles fluctuantes. Avant le début de la ménopause, le cycle menstruel vit des signes de perturbation. Il peut devenir beaucoup plus court ou plus long que d’habitude, et disparaître pendant un mois ou deux. La douleur pendant les règles est proportionnelle au volume des saignements, donc les douleurs prémenstruelles peuvent aussi devenir plus ou moins importantes. Les saignements peuvent être tantôt abondants ou assez légers. Cette période de transition peut durer de quelques mois à six ou sept ans, le plus souvent entre trois et cinq ans. Pourquoi de tels écarts ? À la naissance, chaque femme dispose d’un stock limité de follicules, des petits sacs contenant un ovule.
Le retour du syndrome prémenstruel
Les règles deviennent irrégulières, et elles s’accompagnent souvent d’un retour du syndrome prémenstruel ou d’une accentuation de ses symptômes : seins tendus et douloureux, ballonnement abdominal, gonflement des jambes et du visage, fatigue…
Baisse de la Progestérone
La progestérone exerçant un effet calmant, sa diminution tend à diminuer la résistance au stress. « Beaucoup de femmes se plaignent d’être irritables et de « démarrer au quart de tour » », confirme le Dr Brigitte Letombe, gynécologue. Nervosité et émotivité peuvent aussi impacter le sommeil, ce qui n’arrange pas l’humeur.
Nombre d’ennuis gynécologiques, dépendants des hormones, peuvent aussi augmenter à cet âge, tels que polypes, ou fibromes peuvent survenir, tout comme des petites boules ou kystes au sein. Ces troubles sont bénins, dans la plupart des cas, et il ne faut surtout pas paniquer. Toutefois, il est préférable de consulter son gynécologue sans tarder, cela permettra de bénéficier de moyens pour les soulager et faire un bilan de santé.
Gain de poids : entre 2 et 3 kg
La chute des œstrogènes ouvre l’appétit et l’on stocke davantage. A la périménopause, les dépenses de l’organisme diminuent, la masse grasse remplace la masse maigre. Résultat : à calories égales, on commence à grossir. De plus, la résistance à l’insuline diminue, le métabolisme s’affaiblit et le stress augmente. Tous ces facteurs favorisent une prise de poids pour les femmes périménopausées. Il est important de moduler son alimentation et de faire une activité physique 2 à 3 fois 30 minutes par semaine. Grossir un peu est un petit avantage, car la graisse produit une petite quantité d‘œstrogènes. D’ailleurs, les femmes minces ont plus de bouffées de chaleur que les rondes et les sportives ont généralement moins de troubles.
Sautes d’humeur
Les changements d’humeur sont liés aux fluctuations hormonales et au déséquilibre au niveau de la sérotonine. Ces variations accentuent la sensibilité, l’irritabilité, la tristesse, l’anxiété et le stress.
Libido et sécheresse
Au fur et à mesure que la production d’œstrogène ou de testostérone chute, les parois vaginales deviennent plus fines et sont moins lubrifiées. Résultat : il peut y avoir des rapports sexuels douloureux, et une vulnérabilité aux infections vaginales. Entre autres, ces changements hormonaux peuvent également influencer la libido, qui peut augmenter ou diminuer.
Pour y remédier, continuez à avoir des relations sexuelles régulièrement, soit deux fois par semaine ou plus afin de conserver une meilleure hydratation de la muqueuse vaginale, elle permet de lutter contre le vieillissement de la vulve et du vagin. En effet, la lubrification régulière permet d’oxygéner les cellules du vagin et de diminuer l’évolution de l’atrophie vaginale.
Vous pouvez également utiliser des lubrifiants, préférez-les à l’acide hyaluronique, ils soulagent les sensations de brûlures, de picotements qui accompagnent une sécheresse vaginale, ils lubrifient deux fois plus longtemps que les lubrifiants à l’eau.
Sommeil et fatigue
Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes ont un impact négatif sur la qualité du sommeil pendant la périménopause. Cette situation peut être aggravée par le stress. Les femmes peuvent donc souffrir régulièrement de fatigue et de pertes de mémoire en raison de la mauvaise qualité du sommeil.
Peau et cheveux
La sécheresse provoquée par les fluctuations hormonales peut atteindre les cheveux, qui vont se casser plus facilement, ainsi que les ongles, qui peuvent constamment se dédoubler. La peau affiche les changements les plus visibles, comme une déshydratation, des ridules plus profondes, une perte de densité de la peau avec une augmentation des rides, de l’acné, une augmentation des poils et des taches de vieillesse causées par le désordre cutané.
Je suis en périménopause depuis 4 ans, j’ai quelques symptômes cités ci-dessus et d’autres qui sont faibles ou inexistants. Je le dois à mon médecin acupuncteur qui équilibre les points des méridiens associés aux flux de sang, hormones et circulations des liquides. Je le dois également au cours de yoga Kundalini et yoga des hormones que je fais 2 fois par semaine. Je sens que tout cela est bénéfique à mon corps et ma tête, car je vis très bien la transition vers la ménopause avec beaucoup d’énergie et de bonne humeur !